JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
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JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
Rappel du premier message :
bonjour
bonne journée
et deja benjelloun reveillé tot
bmce pto 233
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hamadaperso- Nombre de messages : 984
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
[quote="abk"]Dar tawfir out chez moi.[/quote]
moi aussi
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AKEL- Nombre de messages : 42
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
AKEL a écrit:abk a écrit:Dar tawfir out chez moi.
moi aussi
moi non plus ça marche pas. Est-ce encore la faute à wana? quel opérateurs vous utilisez? En d'autres termes, qui doit-on appeler, dartawfir ou le service de wana comme la semaine dernière?
Yang- Modérateur
- Nombre de messages : 1099
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
conseil
revenez après debut ramadan
revenez après debut ramadan
hamadaperso- Nombre de messages : 984
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
Salam,
Je n'ai pas pu me connecter à 7h (IAM/adsl), alors j'ai loupé l'ouverture.
Très heureux de voir que BCE n' pas fait sa chute libre ...
Je n'ai pas pu me connecter à 7h (IAM/adsl), alors j'ai loupé l'ouverture.
Très heureux de voir que BCE n' pas fait sa chute libre ...
M.C.- Nombre de messages : 14243
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
CMT :
L'AT est très mitigée entre des signaux vendeurs ( RSI, andrews,stock) et des signes acheteurs ( étoile de matin).
Paradoxalement, le sell of n'a pas encore eu lieu à ce niveau de cours ( pourtant tentant à la vente) comme certains l'attendaient.
Mon avis perso : je repousse ma cible ( même un cours de 1000 ne me satsfait pas) et je reste long termiste pour cette valeur de croissance et de rendement par excellence
L'AT est très mitigée entre des signaux vendeurs ( RSI, andrews,stock) et des signes acheteurs ( étoile de matin).
Paradoxalement, le sell of n'a pas encore eu lieu à ce niveau de cours ( pourtant tentant à la vente) comme certains l'attendaient.
Mon avis perso : je repousse ma cible ( même un cours de 1000 ne me satsfait pas) et je reste long termiste pour cette valeur de croissance et de rendement par excellence
ABOUAYOUB- Nombre de messages : 1882
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
Wal-Mart : dépasse les attentes !
toutes les sociétés us depassent les attentes
et les notres n'arrivent méme pas a respecter leurs plans
toutes les sociétés us depassent les attentes
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hamadaperso- Nombre de messages : 984
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
L'économiste en chef de la BCE estime que la croissance pourrait revenir plus vite que prévu
L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), Jürgen Stark, estime dans une interview parue jeudi que "des taux de croissance positifs pourraient venir plus tôt que prévu.""Il y a des signes de stabilisation de l'activité économique. Ceux-ci ne se basent plus sur des sondages mais sont de plus en plus confirmés par des données de l'économie réelle", a-t-il encore déclaré au quotidien financier Börsen-Zeitung.Comme pour confirmer ces propos, la France et l'Allemagne ont annoncé jeudi un retour inattendu de la croissance au deuxième trimestre, là où les économistes attendaient encore des reculs du produit intérieur brut."Il faut mettre cela en perspective. Ce que nous voyons actuellement s'appuie essentiellement sur les plans de relance gouvernementaux et la reconstitution des stocks", a tempéré l'économiste de la BCE. "Tant que c'est comme ça, nous ne pouvons pas compter sur un retour durable à une trajectoire de croissance", selon lui.Il a par ailleurs jugé que les risques de déflation en zone euro étaient "très limités", et répété que le taux directeur de la BCE, actuellement 1%, était "approprié."
AFP : 13.08.2009 - 08:04:30
L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), Jürgen Stark, estime dans une interview parue jeudi que "des taux de croissance positifs pourraient venir plus tôt que prévu.""Il y a des signes de stabilisation de l'activité économique. Ceux-ci ne se basent plus sur des sondages mais sont de plus en plus confirmés par des données de l'économie réelle", a-t-il encore déclaré au quotidien financier Börsen-Zeitung.Comme pour confirmer ces propos, la France et l'Allemagne ont annoncé jeudi un retour inattendu de la croissance au deuxième trimestre, là où les économistes attendaient encore des reculs du produit intérieur brut."Il faut mettre cela en perspective. Ce que nous voyons actuellement s'appuie essentiellement sur les plans de relance gouvernementaux et la reconstitution des stocks", a tempéré l'économiste de la BCE. "Tant que c'est comme ça, nous ne pouvons pas compter sur un retour durable à une trajectoire de croissance", selon lui.Il a par ailleurs jugé que les risques de déflation en zone euro étaient "très limités", et répété que le taux directeur de la BCE, actuellement 1%, était "approprié."
AFP : 13.08.2009 - 08:04:30
hamadaperso- Nombre de messages : 984
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
Certains postes en évoquant la reprise des marchés US et Europe, s'attendent à ce que notre JOUTIYA réagit positivement
Je ne partage pas cette approche car je pense que notre JOUTIYA est quasi cloisonnée à l'étranger. Impénétrable, elle a ses propres règles ...
ET SI il y a une relation avec les marchés étrangers, c'est que cette supposée relation n'est évoquée par les faiseurs du marché que pour servir leurs dessein et donc orienter le marché vers la direction qui lui ont assignée
Je ne partage pas cette approche car je pense que notre JOUTIYA est quasi cloisonnée à l'étranger. Impénétrable, elle a ses propres règles ...
ET SI il y a une relation avec les marchés étrangers, c'est que cette supposée relation n'est évoquée par les faiseurs du marché que pour servir leurs dessein et donc orienter le marché vers la direction qui lui ont assignée
YFER- Nombre de messages : 111
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
YFER a écrit:Certains postes en évoquant la reprise des marchés US et Europe, s'attendent à ce que notre JOUTIYA réagit positivement
Je ne partage pas cette approche car je pense que notre JOUTIYA est quasi cloisonnée à l'étranger. Impénétrable, elle a ses propres règles ...
ET SI il y a une relation avec les marchés étrangers, c'est que cette supposée relation n'est évoquée par les faiseurs du marché que pour servir leurs dessein et donc orienter le marché vers la direction qui lui ont assignée
j'ajoute meme que les années fastes de 10% de croissance en chine sont du passé, la crise a crée un changement de comportement partout dans le monde, le consommateur est plus frugale, calcule ses besoins et ne se fait plus arnaqué à n'importe quel prix ...
Invité- Invité
Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
la bourse dial n3ass
dublin- Nombre de messages : 174
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
merrakchi a écrit:YFER a écrit:Certains postes en évoquant la reprise des marchés US et Europe, s'attendent à ce que notre JOUTIYA réagit positivement
Je ne partage pas cette approche car je pense que notre JOUTIYA est quasi cloisonnée à l'étranger. Impénétrable, elle a ses propres règles ...
ET SI il y a une relation avec les marchés étrangers, c'est que cette supposée relation n'est évoquée par les faiseurs du marché que pour servir leurs dessein et donc orienter le marché vers la direction qui lui ont assignée
j'ajoute meme que les années fastes de 10% de croissance en chine sont du passé, la crise a crée un changement de comportement partout dans le monde, le consommateur est plus frugale, calcule ses besoins et ne se fait plus arnaqué à n'importe quel prix ...
Voici une autre vision :
-Les zz , sont tous au stand by.
-Les étrangers ne se bousculent pas car ils trouvent que les places qui sont entrain de s'envoler ailleurs sont
plus rentables à court terme que BVC, ils reviendront mais après l'essouflement de ce mouvement.
-Les GP locaux s'interessent de plus en plus aux terrains et au foncier , ce qui explique que les prix de l'immobilier ne baisse pas et que les fonds manquent à BVC, d'ou le désinteret que nous voyons.
A mon avis wallaho aâlam, on va rester comme ça un bon bout de temps , jusqu'au retour des zz et l'essouflement des autres palces.
M.C.- Nombre de messages : 14243
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
M.C. a écrit:merrakchi a écrit:YFER a écrit:Certains postes en évoquant la reprise des marchés US et Europe, s'attendent à ce que notre JOUTIYA réagit positivement
Je ne partage pas cette approche car je pense que notre JOUTIYA est quasi cloisonnée à l'étranger. Impénétrable, elle a ses propres règles ...
ET SI il y a une relation avec les marchés étrangers, c'est que cette supposée relation n'est évoquée par les faiseurs du marché que pour servir leurs dessein et donc orienter le marché vers la direction qui lui ont assignée
j'ajoute meme que les années fastes de 10% de croissance en chine sont du passé, la crise a crée un changement de comportement partout dans le monde, le consommateur est plus frugale, calcule ses besoins et ne se fait plus arnaqué à n'importe quel prix ...
Voici une autre vision :
-Les zz , sont tous au stand by.
-Les étrangers ne se bousculent pas car ils trouvent que les places qui sont entrain de s'envoler ailleurs sont
plus rentables à court terme que BVC, ils reviendront mais après l'essouflement de ce mouvement.
-Les GP locaux s'interessent de plus en plus aux terrains et au foncier , ce qui explique que les prix de l'immobilier ne baisse pas et que les fonds manquent à BVC, d'ou le désinteret que nous voyons.
A mon avis wallaho aâlam, on va rester comme ça un bon bout de temps , jusqu'au retour des zz et l'essouflement des autres palces.
Invité- Invité
Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
bennis a écrit:M.C. a écrit:merrakchi a écrit:YFER a écrit:Certains postes en évoquant la reprise des marchés US et Europe, s'attendent à ce que notre JOUTIYA réagit positivement
Je ne partage pas cette approche car je pense que notre JOUTIYA est quasi cloisonnée à l'étranger. Impénétrable, elle a ses propres règles ...
ET SI il y a une relation avec les marchés étrangers, c'est que cette supposée relation n'est évoquée par les faiseurs du marché que pour servir leurs dessein et donc orienter le marché vers la direction qui lui ont assignée
j'ajoute meme que les années fastes de 10% de croissance en chine sont du passé, la crise a crée un changement de comportement partout dans le monde, le consommateur est plus frugale, calcule ses besoins et ne se fait plus arnaqué à n'importe quel prix ...
Voici une autre vision :
-Les zz , sont tous au stand by.
-Les étrangers ne se bousculent pas car ils trouvent que les places qui sont entrain de s'envoler ailleurs sont
plus rentables à court terme que BVC, ils reviendront mais après l'essouflement de ce mouvement.
-Les GP locaux s'interessent de plus en plus aux terrains et au foncier , ce qui explique que les prix de l'immobilier ne baisse pas et que les fonds manquent à BVC, d'ou le désinteret que nous voyons.
A mon avis wallaho aâlam, on va rester comme ça un bon bout de temps , jusqu'au retour des zz et l'essouflement des autres palces.
Minoucha- Nombre de messages : 1042
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
aucun commentaire sur cih minoucha...
laticactus- Nombre de messages : 261
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
l'immobilier a baissé surtout ici a rabatM.C. a écrit:merrakchi a écrit:YFER a écrit:Certains postes en évoquant la reprise des marchés US et Europe, s'attendent à ce que notre JOUTIYA réagit positivement
Je ne partage pas cette approche car je pense que notre JOUTIYA est quasi cloisonnée à l'étranger. Impénétrable, elle a ses propres règles ...
ET SI il y a une relation avec les marchés étrangers, c'est que cette supposée relation n'est évoquée par les faiseurs du marché que pour servir leurs dessein et donc orienter le marché vers la direction qui lui ont assignée
j'ajoute meme que les années fastes de 10% de croissance en chine sont du passé, la crise a crée un changement de comportement partout dans le monde, le consommateur est plus frugale, calcule ses besoins et ne se fait plus arnaqué à n'importe quel prix ...
Voici une autre vision :
-Les zz , sont tous au stand by.
-Les étrangers ne se bousculent pas car ils trouvent que les places qui sont entrain de s'envoler ailleurs sont
plus rentables à court terme que BVC, ils reviendront mais après l'essouflement de ce mouvement.
-Les GP locaux s'interessent de plus en plus aux terrains et au foncier , ce qui explique que les prix de l'immobilier ne baisse pas et que les fonds manquent à BVC, d'ou le désinteret que nous voyons.
A mon avis wallaho aâlam, on va rester comme ça un bon bout de temps , jusqu'au retour des zz et l'essouflement des autres palces.
les interet bancaires saccumulent ca devient dangeureux
et ca riske de devenir grave
hamadaperso- Nombre de messages : 984
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
mat +6% kel mouche a piqué cette camelote !!!!!
vu le volume et les transactions maquillées ca doit etre un magouilleurs coincé qui cherche à sortir
vu le volume et les transactions maquillées ca doit etre un magouilleurs coincé qui cherche à sortir
Invité- Invité
Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
AKEL a écrit:abk a écrit:Dar tawfir out chez moi.
moi aussi
Dar Tabdir out chez moi, ne me dites pas k c pour toute la matinee
maziwi- Nombre de messages : 143
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
bonjour;
j'ai appris que les finances de l'Etat sont serrées et ce à la baisse notamment des recettes d'impôts. on réfléchit à faire sortir un plan d'austérité.
j'ai appris que les finances de l'Etat sont serrées et ce à la baisse notamment des recettes d'impôts. on réfléchit à faire sortir un plan d'austérité.
Joha- Nombre de messages : 1476
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
Joha a écrit:bonjour;
j'ai appris que les finances de l'Etat sont serrées et ce à la baisse notamment des recettes d'impôts. on réfléchit à faire sortir un plan d'austérité.
ça confirme ce que je pense: la crise vient d'arriver chez nous
iabs- Nombre de messages : 205
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
iabs a écrit:Joha a écrit:bonjour;
j'ai appris que les finances de l'Etat sont serrées et ce à la baisse notamment des recettes d'impôts. on réfléchit à faire sortir un plan d'austérité.
ça confirme ce que je pense: la crise vient d'arriver chez nous
le déficit budgétaire a toujours été énorme au Maroc .. ce qui devrait donner la frousse c'est que l'économie nationale est tirée par la consommation interne or il se trouve que les gens sont endettés jusqu'au cou !!!!
d'ailleurs ce n'est que chez nous qu'il ya inflation ... aux USA le taux est 0% et en allemagne les prix ont chuté de 0.7% sur un an ... qu'est ce qui justifie la hausse du taux de crédit immobilier faite par BAM dernièrement !!!
Dernière édition par merrakchi le Jeu 13 Aoû - 15:17, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
Selon "le soir echo" d'hier, les premières infos sur le Plan Epargne Action en cours de préparation :
* Montant Plafonné à 300 000 dh
* Durée minimale pour l'exonération fiscale : 5 ans
* Montant Plafonné à 300 000 dh
* Durée minimale pour l'exonération fiscale : 5 ans
adil79- Nombre de messages : 1634
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
ADI zn baisse ! des infos ?
iabs- Nombre de messages : 205
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Re: JEUDI 13 AOUT 2009 : FINE GHADI BINA LMASI
9 règles d'or pour gagner en bourse
il n'est pas nécessaire d'être fortuné pour investir en bourse. Beaucoup d'épargnants, jeunes et moins jeunes, peuvent en effet y faire leurs premiers pas avec des moyens limités soit par le biais de SICAV ou de fonds communs de placement à la portée de tout le monde, soit en participant à la vie d'un club d'investissement, véritable auto-école de la bourse. Même la constitution d'un portefeuille géré en direct n'exige pas une mise de départ importante (une somme de 1500 € peut suffire dans un premier temps).
Mais le placement en actions ne s'improvise pas : il doit s'apprendre et demande de la patience. C'est une erreur de croire que l'on peut faire fructifier rapidement ses économies sans connaître ni les mécanismes du marché ni les règles élémentaires en matière d'analyse et de gestion, ni même les risques auxquelles on s'expose inévitablement. En ne comptant simplement que sur son flair, sur les recommandations et autres tuyaux hâtivement glanés dans la presse ou auprès de personnes qui ne sont pas forcément le mieux informées. Tout placement boursier sérieux nécessite du sang-froid, de la méthode et de la réflexion. Ils se jugent sur la durée, et non en fonction des aléas du marché. Même les gestionnaires les plus expérimentés se méfient toujours des aspirations hâtives.
1-Sélectionnez son intermédiaire financier
Pour pouvoir opérer en bourse, l'ouverture d'un compte titre auprès d'un intermédiaire est indispensable. Banques, établissements financiers, société de bourse, broc en ligne, la poste, caisses d'épargne, trésor public : les particuliers ont l'embarras du choix. Pour débuter, il ne sert à rien de se compliquer la tâche en faisant le tour de tous les établissements de la place, afin de comparer leurs tarifs sains et la qualité de leurs services. Mieux vaut privilégier la facilité en restant en terrain de connaissance, c'est-à-dire en ouvrant un compte titres là où l'on dispose déjà d'un compte courant. D'autant que la plupart des banques ont désormais des filiales de courtage sur Internet qui permette de passer des ordres dans des conditions très attrayantes. Si le portefeuille grossit, il sera temps alors de faire jouer la concurrence et de penser à une gestions plus sophistiquées. Chaque chose en son temps.
2-Ne pas investir au-delà de ses moyens
le principal attrait de la bourse réside dans les perspectives de plus-values qu'elle offre. Mais toute médaille a son revers : le placement boursier est fatalement aléatoire est beaucoup plus risqué que d'autres ; en cas de coup dur, il faut pouvoir tenir, sans s'affoler. L'argent investi dans des valeurs à revenu variable doit absolument provenir d'un surplus d'épargne, nullement nécessaire à la satisfaction d'un besoin précis à une échéance plus ou moins rapprochée. Certains boursiers inexpérimenté commet trop souvent l'erreur de jouer d'entrée de jeu une partie des ressources indispensables à leur train de vie quotidien, en pensant pouvoir se payer rapidement des extras. En cas de mauvais choix, ils sont vite obligés de se serrer la ceinture. D'autres se lancent prématurément dans des opérations aventureuses, via le service de règlement différé (SRD) ou les produits dérivés (options, warrants), tout excité par la perspective de grosses plus-values pour une mise modeste. En oubliant que l'effet de levier sur lequel il compte fonctionnent dans les deux sens et peut donc se retourner à tout moment contre eux. La bourse n'est pas un casino mais un lieu où l'on place de l'argent pour le long terme. Les débutants qui agissent dans la précipitation en voulant faire des coups s'exposent au contraire aux pires désillusions et peuvent voir rapidement fondre l'argent du ménage. Au premier gros pépin, ils lâcheront prises sans avoir rien appris.
3-Concentré ses efforts pour être efficace
Certes, "il ne peut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier", comme le dit si bien le proverbe. Mais se disperser sur un trop grand nombre de valeurs à la fois, s'y rendre son portefeuille ingérable, c'est multiplié ici inutilement les frais de transaction et les droits de garde et diluer les chances de gain. Il vaut mieux avoir à surveiller de près une dizaine d'entreprises, en prenant soin de constituer, pour chacune des lignes un montant à peu près semblable : par exemple pour un capital investi de 15 000 €, 1500 € d'actions par affaire sélectionnée. Les risques seront ainsi équitablement répartis.
4-Savoir choisir
Sans doute est-ce là l'exercice le plus délicat. Car un particulier ne peut prétendre connaître parfaitement l'ensemble des sociétés cotées en Bourse. À moins d'avoir un tempérament de joueurs (spéculateurs), le bon sens commande de s'intéresser d'abord aux actions d'entreprises que l'on connaît le mieux et à celles dont les résultats sont les moins sensibles aux aléas de la conjoncture économique. Encore convient-il de ne pas les payer trop cher. Plusieurs critères d'appréciation permettent d'ailleurs de se forger une idée, certes subjective, du degré d'exposition aux risques, variable selon l'état du marché. Les investisseurs doivent d'abord se soucier du montant des dividendes qu'ils sont susceptibles d'encaisser. Accorder de l'attention au rendement (rapport entre le montant du dividende distribué et le cours de l'action). Plus ce rendement se rapproche de celui des obligations à long terme, plus le cours sera solide. Mais attention ! Une valeur de rendement ne mérite cette étiquette que si le dividende n'est pas menacé. Il ne faut jamais oublier que, à la différence d'une obligation à taux fixe, une action est une valeur à revenu variable. Une entreprise qui distribue l'essentiel de ses bénéfices aura du mal à maintenir son dividende si ces résultats fléchissent. En revanche, les sociétés bien portantes qui mettent l'essentiel de leurs résultats en réserve ont beaucoup plus de latitude à augmenter régulièrement leur dividende. Le deuxième critère le plus couramment utilisé est le PER (price earning ratio) ou rapport court bénéfice estimé par action. Les valeurs qui ont un PER sensiblement inférieur à la moyenne sont apparemment les plus attrayantes. À la condition toutefois que les bénéfices par action des sociétés concernées ne chutent pas brutalement. Il est donc indispensable de tenir compte des perspectives de résultats pour juger si une valeur est chère ou non. Le PER doit être manipulé avec beaucoup de précautions. D'autant que les estimations sur les profits des entreprises sont nécessairement aléatoires et même parfois d'une fiabilité douteuse lorsque la visibilité est réduite sur une affaire.
5-Diversifier les risques
Un portefeuille d'actions ne doit pas être composé uniquement de valeur à la mode ou spéculative, sujettes à importantes variations, à la baisse comme à la hausse. Pas question non plus de concentrer ses choix sur les titres d'un seul secteur économique ou d'une seule zone géographique. Par souci de sécurité, il ne faut jamais renoncer à la sacro-sainte règle de la diversification sectorielle et internationale, qui ne doit cependant pas conduire à la dispersion ou au saupoudrage. Il va de soi que toutes les entreprises n'ont pas la même capacité de résistance à un ralentissement de l'activité économique, voire à une récession. Par ailleurs, l'achat de titres étrangers libellés en devises réputées fortes ou susceptibles de s'apprécier face à l'euro permet de réduire le risque monétaire et même d'envisager des gains de change. En tout état de cause, il ne faut surtout pas à penser que diversification est synonyme de contre-performance. C'est en effet tout le contraire. Les performances des sicav ou des fonds communs de placement en actions, qui gère des centaines de millions d'euros répartis sur de multiples postes, en témoignent.
6-Être mobile
Aucun placement boursier n'est, par définition, immuable. Chaque valeur détenue en portefeuille exige une surveillance attentive. Les circonstances peuvent à tout moment imposé des arbitrages et, parfois, des décisions douloureuses. Parce que un tien vaut mieux que deux tu l'auras, il faut savoir prendre ses bénéfices. Inutile, en revanche, de s'enquêter sur un titre dont le cours ne cesse de baisser, en se disant qu'il rebondira bien un jour. Beaucoup d'épargnants se sont ainsi ruinés en osant pas lâcher, dès leur première perte, leurs titres Eurotunnel par exemple, concessionnaire du tunnel sous la Manche. Ils se sont ainsi privés d'acheter à la place des valeurs plus performantes. Surtout, n'essayez pas de vous refaire en réalisant des moyennes à la baisse. Le c'est-à-dire acheté la même valeur un cours plus bas pour diminuer son prix de revient global. La plupart des sinistres en bourse et des déconfitures sont dues à ce système des moyennes à la baisse. On veut rattraper son argent ; au fur et à mesure qu'une valeur baisse, on en rachète : on veut améliorer ainsi son prix de revient, et l'on s'enfonce davantage. D'achat en achat, on arrive à posséder deux ou trois fois plus de la valeur qu'on n'en possédait avant de recourir à cette méthode des moyennes. Les investisseurs qui réussissent sont ceux qui savent se résoudre facilement à vendre.
7-Bien acheter
Il faut acheter au son du canon. Dans la mémoire collective de la communauté financière, ce proverbe est sans doute le plus ancien, le plus connu et le plus rentable. Mais, paradoxalement, on trouve peu d'investisseurs pour le mettre en pratique. Pourtant, son message est clair. Il faut acheter quand tout va mal (et vendre quand tout va bien). Pourquoi. Quand tout va mal, le pessimisme atteint son maximum. Les cours de bourse touchent en général leur plus bas niveau. À ce moment, le risque d'une nouvelle baisse devient donc très limité. Mais, parallèlement les chances de voir le marché connaître un mouvement de hausse apparaissent très importantes. Par ailleurs, la volatilité des cours pouvant être très forte au cours d'une même séance, il est extrêmement dangereux de passer des ordres au prix du marché qui, comme par hasard sont souvent exécutés au plus haut niveau de la journée. Plutôt que de courir à tout prix après les titres que l'on convoite, il est préférable de se fixer une limite de cours à l'achat. Autres pièges à éviter : l'acquisition d'une valeur le même jour où l'entreprise émettrice publie de bons résultats financiers. Le marché les avait probablement anticipés, et il suffit que les chiffres annoncés soient inférieurs aux prévisions ou que les perspectives apparaissent plus sombres pour que le cours amorce un mouvement de baisse durable. À l'inverse, l'annonce de très mauvais résultats que crée une bonne occasion d'achat, si un redressement rapide des profits paraît crédible.
8-Bien vendre
En bourse, on a gagné de l'argent uniquement lorsque l'on avons dû. C'est une évidence. D'ailleurs, ce qu'on appelle la plus-value est bien la différence entre le prix de vente d'un titre et son prix d'achat. Il n'existe pas d'investisseur qui est fait fortune sur le marché avec des plus-values de papier. La seule chose qu'on puisse dire en faisant ses comptes et en évaluant son portefeuille c'est : si j'avais vendu mes titres aujourd'hui, voilà la somme dont je pourrais disposer. Pour ne pas laisser passer sa chance, il est donc toujours utile de s'imposer, pour chaque valeur détenue en portefeuille, un plafond d'espérance de gain, variables selon que le comportement du marché est porteur ou non. Il faut aussi savoir profiter d'un soudain accès de fièvre à la hausse pour alléger ses positions. Ne pas vendre au plus haut n'a de toute façon jamais été honteux. Comme disait un certain Rothschild : nul n'est jamais mort pour avoir pris son bénéfice trop tôt.
9-Garder un volant de liquidités
Un portefeuille investi à 100 % manque nécessairement de souplesse. Il convient de disposer en permanence d'une marge de manoeuvre pour pouvoir saisir une opportunité sans être contraint de procéder à un arbitrage immédiat. Il est d'ailleurs simple de faire travailler temporairement ses liquidités dans des sicav ou des fonds communs de placement monétaire, qui, il est vrai, rapporte peu désormais mais ne présente en revanche aucun risque de perte en capital. En cas de tourmente boursière, être liquide, c'est à coup sur la meilleure manière de ne pas perdre d'argent. C'est aussi se donner les moyens d'aborder la période de hausse suivante avec le maximum d'atouts.
il n'est pas nécessaire d'être fortuné pour investir en bourse. Beaucoup d'épargnants, jeunes et moins jeunes, peuvent en effet y faire leurs premiers pas avec des moyens limités soit par le biais de SICAV ou de fonds communs de placement à la portée de tout le monde, soit en participant à la vie d'un club d'investissement, véritable auto-école de la bourse. Même la constitution d'un portefeuille géré en direct n'exige pas une mise de départ importante (une somme de 1500 € peut suffire dans un premier temps).
Mais le placement en actions ne s'improvise pas : il doit s'apprendre et demande de la patience. C'est une erreur de croire que l'on peut faire fructifier rapidement ses économies sans connaître ni les mécanismes du marché ni les règles élémentaires en matière d'analyse et de gestion, ni même les risques auxquelles on s'expose inévitablement. En ne comptant simplement que sur son flair, sur les recommandations et autres tuyaux hâtivement glanés dans la presse ou auprès de personnes qui ne sont pas forcément le mieux informées. Tout placement boursier sérieux nécessite du sang-froid, de la méthode et de la réflexion. Ils se jugent sur la durée, et non en fonction des aléas du marché. Même les gestionnaires les plus expérimentés se méfient toujours des aspirations hâtives.
1-Sélectionnez son intermédiaire financier
Pour pouvoir opérer en bourse, l'ouverture d'un compte titre auprès d'un intermédiaire est indispensable. Banques, établissements financiers, société de bourse, broc en ligne, la poste, caisses d'épargne, trésor public : les particuliers ont l'embarras du choix. Pour débuter, il ne sert à rien de se compliquer la tâche en faisant le tour de tous les établissements de la place, afin de comparer leurs tarifs sains et la qualité de leurs services. Mieux vaut privilégier la facilité en restant en terrain de connaissance, c'est-à-dire en ouvrant un compte titres là où l'on dispose déjà d'un compte courant. D'autant que la plupart des banques ont désormais des filiales de courtage sur Internet qui permette de passer des ordres dans des conditions très attrayantes. Si le portefeuille grossit, il sera temps alors de faire jouer la concurrence et de penser à une gestions plus sophistiquées. Chaque chose en son temps.
2-Ne pas investir au-delà de ses moyens
le principal attrait de la bourse réside dans les perspectives de plus-values qu'elle offre. Mais toute médaille a son revers : le placement boursier est fatalement aléatoire est beaucoup plus risqué que d'autres ; en cas de coup dur, il faut pouvoir tenir, sans s'affoler. L'argent investi dans des valeurs à revenu variable doit absolument provenir d'un surplus d'épargne, nullement nécessaire à la satisfaction d'un besoin précis à une échéance plus ou moins rapprochée. Certains boursiers inexpérimenté commet trop souvent l'erreur de jouer d'entrée de jeu une partie des ressources indispensables à leur train de vie quotidien, en pensant pouvoir se payer rapidement des extras. En cas de mauvais choix, ils sont vite obligés de se serrer la ceinture. D'autres se lancent prématurément dans des opérations aventureuses, via le service de règlement différé (SRD) ou les produits dérivés (options, warrants), tout excité par la perspective de grosses plus-values pour une mise modeste. En oubliant que l'effet de levier sur lequel il compte fonctionnent dans les deux sens et peut donc se retourner à tout moment contre eux. La bourse n'est pas un casino mais un lieu où l'on place de l'argent pour le long terme. Les débutants qui agissent dans la précipitation en voulant faire des coups s'exposent au contraire aux pires désillusions et peuvent voir rapidement fondre l'argent du ménage. Au premier gros pépin, ils lâcheront prises sans avoir rien appris.
3-Concentré ses efforts pour être efficace
Certes, "il ne peut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier", comme le dit si bien le proverbe. Mais se disperser sur un trop grand nombre de valeurs à la fois, s'y rendre son portefeuille ingérable, c'est multiplié ici inutilement les frais de transaction et les droits de garde et diluer les chances de gain. Il vaut mieux avoir à surveiller de près une dizaine d'entreprises, en prenant soin de constituer, pour chacune des lignes un montant à peu près semblable : par exemple pour un capital investi de 15 000 €, 1500 € d'actions par affaire sélectionnée. Les risques seront ainsi équitablement répartis.
4-Savoir choisir
Sans doute est-ce là l'exercice le plus délicat. Car un particulier ne peut prétendre connaître parfaitement l'ensemble des sociétés cotées en Bourse. À moins d'avoir un tempérament de joueurs (spéculateurs), le bon sens commande de s'intéresser d'abord aux actions d'entreprises que l'on connaît le mieux et à celles dont les résultats sont les moins sensibles aux aléas de la conjoncture économique. Encore convient-il de ne pas les payer trop cher. Plusieurs critères d'appréciation permettent d'ailleurs de se forger une idée, certes subjective, du degré d'exposition aux risques, variable selon l'état du marché. Les investisseurs doivent d'abord se soucier du montant des dividendes qu'ils sont susceptibles d'encaisser. Accorder de l'attention au rendement (rapport entre le montant du dividende distribué et le cours de l'action). Plus ce rendement se rapproche de celui des obligations à long terme, plus le cours sera solide. Mais attention ! Une valeur de rendement ne mérite cette étiquette que si le dividende n'est pas menacé. Il ne faut jamais oublier que, à la différence d'une obligation à taux fixe, une action est une valeur à revenu variable. Une entreprise qui distribue l'essentiel de ses bénéfices aura du mal à maintenir son dividende si ces résultats fléchissent. En revanche, les sociétés bien portantes qui mettent l'essentiel de leurs résultats en réserve ont beaucoup plus de latitude à augmenter régulièrement leur dividende. Le deuxième critère le plus couramment utilisé est le PER (price earning ratio) ou rapport court bénéfice estimé par action. Les valeurs qui ont un PER sensiblement inférieur à la moyenne sont apparemment les plus attrayantes. À la condition toutefois que les bénéfices par action des sociétés concernées ne chutent pas brutalement. Il est donc indispensable de tenir compte des perspectives de résultats pour juger si une valeur est chère ou non. Le PER doit être manipulé avec beaucoup de précautions. D'autant que les estimations sur les profits des entreprises sont nécessairement aléatoires et même parfois d'une fiabilité douteuse lorsque la visibilité est réduite sur une affaire.
5-Diversifier les risques
Un portefeuille d'actions ne doit pas être composé uniquement de valeur à la mode ou spéculative, sujettes à importantes variations, à la baisse comme à la hausse. Pas question non plus de concentrer ses choix sur les titres d'un seul secteur économique ou d'une seule zone géographique. Par souci de sécurité, il ne faut jamais renoncer à la sacro-sainte règle de la diversification sectorielle et internationale, qui ne doit cependant pas conduire à la dispersion ou au saupoudrage. Il va de soi que toutes les entreprises n'ont pas la même capacité de résistance à un ralentissement de l'activité économique, voire à une récession. Par ailleurs, l'achat de titres étrangers libellés en devises réputées fortes ou susceptibles de s'apprécier face à l'euro permet de réduire le risque monétaire et même d'envisager des gains de change. En tout état de cause, il ne faut surtout pas à penser que diversification est synonyme de contre-performance. C'est en effet tout le contraire. Les performances des sicav ou des fonds communs de placement en actions, qui gère des centaines de millions d'euros répartis sur de multiples postes, en témoignent.
6-Être mobile
Aucun placement boursier n'est, par définition, immuable. Chaque valeur détenue en portefeuille exige une surveillance attentive. Les circonstances peuvent à tout moment imposé des arbitrages et, parfois, des décisions douloureuses. Parce que un tien vaut mieux que deux tu l'auras, il faut savoir prendre ses bénéfices. Inutile, en revanche, de s'enquêter sur un titre dont le cours ne cesse de baisser, en se disant qu'il rebondira bien un jour. Beaucoup d'épargnants se sont ainsi ruinés en osant pas lâcher, dès leur première perte, leurs titres Eurotunnel par exemple, concessionnaire du tunnel sous la Manche. Ils se sont ainsi privés d'acheter à la place des valeurs plus performantes. Surtout, n'essayez pas de vous refaire en réalisant des moyennes à la baisse. Le c'est-à-dire acheté la même valeur un cours plus bas pour diminuer son prix de revient global. La plupart des sinistres en bourse et des déconfitures sont dues à ce système des moyennes à la baisse. On veut rattraper son argent ; au fur et à mesure qu'une valeur baisse, on en rachète : on veut améliorer ainsi son prix de revient, et l'on s'enfonce davantage. D'achat en achat, on arrive à posséder deux ou trois fois plus de la valeur qu'on n'en possédait avant de recourir à cette méthode des moyennes. Les investisseurs qui réussissent sont ceux qui savent se résoudre facilement à vendre.
7-Bien acheter
Il faut acheter au son du canon. Dans la mémoire collective de la communauté financière, ce proverbe est sans doute le plus ancien, le plus connu et le plus rentable. Mais, paradoxalement, on trouve peu d'investisseurs pour le mettre en pratique. Pourtant, son message est clair. Il faut acheter quand tout va mal (et vendre quand tout va bien). Pourquoi. Quand tout va mal, le pessimisme atteint son maximum. Les cours de bourse touchent en général leur plus bas niveau. À ce moment, le risque d'une nouvelle baisse devient donc très limité. Mais, parallèlement les chances de voir le marché connaître un mouvement de hausse apparaissent très importantes. Par ailleurs, la volatilité des cours pouvant être très forte au cours d'une même séance, il est extrêmement dangereux de passer des ordres au prix du marché qui, comme par hasard sont souvent exécutés au plus haut niveau de la journée. Plutôt que de courir à tout prix après les titres que l'on convoite, il est préférable de se fixer une limite de cours à l'achat. Autres pièges à éviter : l'acquisition d'une valeur le même jour où l'entreprise émettrice publie de bons résultats financiers. Le marché les avait probablement anticipés, et il suffit que les chiffres annoncés soient inférieurs aux prévisions ou que les perspectives apparaissent plus sombres pour que le cours amorce un mouvement de baisse durable. À l'inverse, l'annonce de très mauvais résultats que crée une bonne occasion d'achat, si un redressement rapide des profits paraît crédible.
8-Bien vendre
En bourse, on a gagné de l'argent uniquement lorsque l'on avons dû. C'est une évidence. D'ailleurs, ce qu'on appelle la plus-value est bien la différence entre le prix de vente d'un titre et son prix d'achat. Il n'existe pas d'investisseur qui est fait fortune sur le marché avec des plus-values de papier. La seule chose qu'on puisse dire en faisant ses comptes et en évaluant son portefeuille c'est : si j'avais vendu mes titres aujourd'hui, voilà la somme dont je pourrais disposer. Pour ne pas laisser passer sa chance, il est donc toujours utile de s'imposer, pour chaque valeur détenue en portefeuille, un plafond d'espérance de gain, variables selon que le comportement du marché est porteur ou non. Il faut aussi savoir profiter d'un soudain accès de fièvre à la hausse pour alléger ses positions. Ne pas vendre au plus haut n'a de toute façon jamais été honteux. Comme disait un certain Rothschild : nul n'est jamais mort pour avoir pris son bénéfice trop tôt.
9-Garder un volant de liquidités
Un portefeuille investi à 100 % manque nécessairement de souplesse. Il convient de disposer en permanence d'une marge de manoeuvre pour pouvoir saisir une opportunité sans être contraint de procéder à un arbitrage immédiat. Il est d'ailleurs simple de faire travailler temporairement ses liquidités dans des sicav ou des fonds communs de placement monétaire, qui, il est vrai, rapporte peu désormais mais ne présente en revanche aucun risque de perte en capital. En cas de tourmente boursière, être liquide, c'est à coup sur la meilleure manière de ne pas perdre d'argent. C'est aussi se donner les moyens d'aborder la période de hausse suivante avec le maximum d'atouts.
les règles à suivre en bourse
Faites preuve de bon sens...
N'essayez pas d'avoir raison contre le marché. Une valeur, aussi bonne soit-elle, se repliera si les marchés sont orientés à la baisse.
Si vous avez un doute sur le potentiel d'une valeur
ou si vous ne la « sentez » pas, ignorez-la et passez à un autre titre.
Intéressez-vous aux valeurs offrant un maximum de liquidité
plutôt qu'aux titres dont les échanges sont peu nourris.
Ne faites pas de moyenne à la baisse
ce serait une bonne façon de perdre de l'argent. Comme l'expliquait l'historien Jacques Bainville, « si la valeur est bonne, elle remontera. Si elle ne l'est pas, il est absurde de vous en charger davantage ».
Faites preuve de patience avant d'entrer ou de sortir d'une position :
le temps doit être votre ami et non votre ennemi.
Coupez rapidement les pertes et laissez courir les gains :
alors que la nature humaine vous incitera à faire le contraire : « Réduisez vos pertes, mais laissez courir vos bénéfices », assure ainsi le gourou financier Martin Zweig.
Jouez toujours ta tendance :
Rappelez-vous que le marché a toujours raison... même s'il a tort ! (« The trend is your friend », affirme le proverbe).
Evitez de pratiquer trop d'allers-retours sur une valeur :
Pensez aux frais. « On gagne de l'argent en restant assis, pas en effectuant des transactions », confirme Jesse Livermore, surnommé le roi de la spéculation.
Un prix bas n'est pas toujours un gage de bonne affaire :
Si le cours est bas, c'est qu'il y a une raison.
Achetez lorsqu'un signal technique apparaît :
cassure franche d'une résistance, configuration technique intéressante.
Ne vous laissez pas griser par le succès :
ni abattre par des résultats médiocres : « IL y a deux règles à respecter en Bourse, assure l'homme d'affaires américain Warren Buffett : la première est de ne pas perdre, la seconde, de ne jamais oublier la première. »
Utilisez les indicateurs techniques que vous connaissez :
il n'est pas nécessaire que votre écran d'ordinateur ressemble à une multitude de « boîtes » où vous enfermerez des dizaines et des dizaines d'indicateurs techniques. Trois ou quatre suffisent largement si vous les maîtrisez bien.
N'essayez pas d'avoir raison contre le marché. Une valeur, aussi bonne soit-elle, se repliera si les marchés sont orientés à la baisse.
Si vous avez un doute sur le potentiel d'une valeur
ou si vous ne la « sentez » pas, ignorez-la et passez à un autre titre.
Intéressez-vous aux valeurs offrant un maximum de liquidité
plutôt qu'aux titres dont les échanges sont peu nourris.
Ne faites pas de moyenne à la baisse
ce serait une bonne façon de perdre de l'argent. Comme l'expliquait l'historien Jacques Bainville, « si la valeur est bonne, elle remontera. Si elle ne l'est pas, il est absurde de vous en charger davantage ».
Faites preuve de patience avant d'entrer ou de sortir d'une position :
le temps doit être votre ami et non votre ennemi.
Coupez rapidement les pertes et laissez courir les gains :
alors que la nature humaine vous incitera à faire le contraire : « Réduisez vos pertes, mais laissez courir vos bénéfices », assure ainsi le gourou financier Martin Zweig.
Jouez toujours ta tendance :
Rappelez-vous que le marché a toujours raison... même s'il a tort ! (« The trend is your friend », affirme le proverbe).
Evitez de pratiquer trop d'allers-retours sur une valeur :
Pensez aux frais. « On gagne de l'argent en restant assis, pas en effectuant des transactions », confirme Jesse Livermore, surnommé le roi de la spéculation.
Un prix bas n'est pas toujours un gage de bonne affaire :
Si le cours est bas, c'est qu'il y a une raison.
Achetez lorsqu'un signal technique apparaît :
cassure franche d'une résistance, configuration technique intéressante.
Ne vous laissez pas griser par le succès :
ni abattre par des résultats médiocres : « IL y a deux règles à respecter en Bourse, assure l'homme d'affaires américain Warren Buffett : la première est de ne pas perdre, la seconde, de ne jamais oublier la première. »
Utilisez les indicateurs techniques que vous connaissez :
il n'est pas nécessaire que votre écran d'ordinateur ressemble à une multitude de « boîtes » où vous enfermerez des dizaines et des dizaines d'indicateurs techniques. Trois ou quatre suffisent largement si vous les maîtrisez bien.
types de titre
Titres de grande capitalisation (ou blue-chips)
Les titres de grandes capitalisations ou blue-chips constituent la crème des actions ordinaires cotées. Ce sont les titres sûrs qui enregistrent depuis des années des bénéfices et dividendes stables. Ils sont émis par de grandes sociétés, bien établie, présentant des situations financières impeccables et ayant souvent des positions importantes ou dominantes dans leurs secteurs d'activité respectifs. Les différents indicateurs économiques et financiers de ces entreprises, servant généralement aux analystes pour évaluer les performances et la santé financière des firmes, deviennent fréquemment les normes selon lesquelles les performances des autres firmes du même secteur d'activité seront mesurées. Cependant, toutes ces entreprises ne se valent pas. Certaines garantissent en permanence un rendement dividendes important, alors que d'autres sont plus proches des actions de croissance. Les titres associés à des sociétés comme L'Oréal, Renault, total, Suez ou Veolia environnement constitue des exemples de Blue-chips classiques. Les titres de grandes capitalisations attirent particulièrement les investisseurs à la recherche d'investissement de qualité en matière de visibilité et de risques, offrant des dividendes décents et un potentiel de croissance respectable. Ils sont souvent utilisés à des fins d'investissement à long terme et, en raison de leur exposition relativement faible aux risques, ils permettent d'obtenir des taux de rentabilité généralement modestes (mais tout est relatif) mais garantis.
Actions de rendement
Certaines actions se montrent simplement intéressantes par les dividendes qu'elle rapporte. Ce type d'actions est appelée action de rendement. La caractéristique essentielle de ses actions et qu'elles rapportent des dividendes récurrents relativement importants par rapport aux actions des autres firmes. Ce sont donc des sociétés dont les besoins de fonds ne nécessitent pas un taux de rétention des bénéfices important. Ces actions sont par conséquent idéalement adaptées aux investisseurs à la recherche de revenus plutôt garantis et élevés ; ils peuvent de plus s'attendre à ce que les dividendes perçus augmentent régulièrement au fil des années, ce qui peut avoir un impact décisif sur la rentabilité de l'investissement. L'inconvénient majeur des actions de rendement et que certaines d'entre elles ne rapportent des dividendes élevés qu'en raison d'un potentiel de croissance limité. En effet, il n'est pas rare que le taux de croissance des bénéfices pour ce type de société soit modeste voire faible. Cela ne signifie cependant pas que ces sociétés ne sont pas rentables ou n'offrent aucune perspective, bien au contraire. Un certain nombre d'actions de revenu figurent parmi les géants de l'industrie européenne ou mondiale.
Action de croissance (growth stocks)
Les actions ayant enregistré de façon continue une croissance de leur activité et de leurs bénéfices (entre 15 et 18 % par an au cours d'une période prolongée, contre 6 ou 8 % pour les autres actions ordinaires) et étant censées, selon toute probabilité, maintenir le cap, sont connues sous le nom d'action de croissance. En règle générale, les sociétés dont les actions présentent cette caractéristique combine une forte croissance de leurs bénéfices à des taux de rentabilité financière élevés. Elle possède également des marges opérationnelles et des flux de trésorerie disponibles suffisamment importants pour respecter leurs engagements vis-à-vis des prêteurs ; le risque est donc limité. Certaines actions de croissance sont également des Blue-chips, présentant donc une croissance de qualité par rapport à des actions plus spéculatives. Les actions de croissance ne rapportent en règle générale que de petits dividendes, voire aucun, si bien que le rendement en dividendes dépasse rarement 15 %. La totalité ou presque des bénéfices est donc réinvestie dans la société pour contribuer au financement de la croissance soutenue. La source majeure de rentabilité pour les investisseurs réside alors dans l'appréciation des cours boursiers de l'action, ce qui n'est pas sans risque. En effet, les cours de ces actions peuvent atteindre des sommets lorsque la conjoncture économique et boursière est favorable, mais lorsque les indicateurs économiques passent au rouge la chute est souvent violente. C'est pourquoi, les actions de croissance attirent en règle générale, les investisseurs à la recherche de plus-values plutôt que de dividendes et prêts à assumer un risque plus élevé.
Actions technologiques
Au cours des 15 dernières années, les actions technologiques sont devenues si importantes sur le marché qu'elles méritent d'être classées dans une catégorie spécifique. Elles représentent globalement le secteur des technologies, pas uniquement ce que l'on a appelé la nouvelle économie. Ce sont des actions émises par des sociétés offrant des produits ou des services ayant trait aux ordinateurs, aux autres matériels informatiques, aux semi-conducteurs, au stockage de données, aux logiciels, aux prestations de services Internet, aux solutions de communication en réseau sans fil... Ces sociétés fournissent des équipements de haute technologie, des systèmes de réseaux et des services en ligne à des entreprises de différents secteurs -- de l'éducation, de la santé, des communications etc. -- aux administrations ou aux consommateurs. De petites entreprises fournissant un service Internet à des multinationales sont susceptibles d'être classées dans la catégorie des actions technologiques. Ce groupe réunit donc que indistinctement des blue-chips, des actions de croissance ou encore des actions spéculatives dont tout le devenir peut-être encore à révéler. Ces actions peuvent offrir des rentabilités très intéressantes, parfois phénoménales, mais ellent impliquent également une prise de risque considérable et correspondent à un profil d'investisseurs très tolérant à l'égard du risque. Par exemple Alcatel, Bull, Cap Gemini, Dassault systèmes appartiennent à la catégorie des actions technologiques.
Actions spéculatives
Les actions qui n'ont pas pas connu jusqu'ici un succès soutenu mais qui offre toutefois un potentiel important d'appréciation du cours de bourse, sont appelées actions spéculatives. Les espérances des investisseurs peuvent être encouragées par l'arrivée d'une nouvelle équipe de direction chargée de reprendre une entreprise en difficulté, par l'introduction d'un nouveau produit prometteur ou simplement par une idée novatrice. Les investisseurs peuvent ainsi être sensibles à une rumeur soulignant qu'une nouvelle information, découvertes ou techniques de production va affecter de façon favorable les perspectives de croissance de la société concernée. Les actions spéculatives sont une classe très particulière d'actions pour lesquelles on enregistre généralement des volumes élevés de transactions, particulièrement lorsque la tendance du marché est à la hausse. En règle générale, les revenus associés aux valeurs spéculatives sont incertaines et fortement volatils. Les cours de ces actions sont sujets à de fortes fluctuations, et elle ne rapporte habituellement aucun dividende. Dans tous les cas, ces actions offrent des perspectives de croissance attirantes et une chance de créer un magnifique revirement sur le marché, mais rien n'est naturellement acquis. La réussite dans ce type d'investissement implique la capacité d'identifier les valeurs gagnantes avant les autres investisseurs est donc naturellement avant que le prix de l'action n'ait substantiellement monté ; la forte volatilité des cours de ce type d'action implique également que l'investisseur doive également être très réactif et ne pas hésiter à vendre les actions lorsqu'il anticipe un retournement durable du marché. L'investissement dans les actions spéculatives implique non seulement une prise de risque élevé, mais également de l'audace et un savoir-faire certain de la part de l'investisseur. Elles intéresseront donc plutôt les investisseurs à la recherche de plus-values importantes, gérant de manière dynamique que leur portefeuille et n'hésitant pas à multiplier les opérations d'achat vente lorsque la situation l'exige.
Actions cycliques
Les actions cycliques sont émises par des sociétés dont les performances sont étroitement liées au niveau général de l'activité industrielle et commerciale. Elles tendent à refléter l'état général de l'économie et à fluctuer à la hausse ou à la baisse selon les cycles économiques. Les sociétés dont l'activité principale est fortement liée aux investissements en équipements industriels ou aux biens de consommation durables, comme l'immobilier et l'automobile, figure traditionnellement dans ce groupe. C'est le cas de Accor, Chargeurs, Michelin, Peugeot, valeo ... Les performances boursières des actions cycliques sont généralement bonnes lorsque l'économie affiche une croissance. Leurs cours boursiers ont tendance à réaliser leurs meilleures performances lorsque le pays amorce une reprise économique et il est préférable de les éviter lorsque l'économie commence à donner des signes de faiblesse. Cette catégorie d'action peut donc convenir aux investisseurs prêts à construire leur stratégie d'investissement en fonction des perspectives économiques et à tolérer l'exposition aux risques engendrée par ce type de stratégie.
Actions défensives
Le prix de certaines actions reste stable ou progresse lorsque l'activité économique générale régresse. Ces actions sont connues sous le nom d'actions défensives. Elles ont tendance à être moins affectées que la moyenne par les fluctuations à la baisse liée aux cycles économiques. La classe des actions défensives comprend les actions de nombreuses sociétés du secteur des services publiques ou de l'industrie, des sociétés du secteur de la distribution et de l'alimentation, mais également des sociétés du secteur pharmaceutique. Les plus connus de toutes les actions défensives, particulièrement dans le cadre de période inflationniste, sont probablement celle des sociétés spécialisées dans l'extraction de l'or. Leur performance remarquable en période fortement inflationniste ; elles attirent également des investisseurs plutôt offensifs et ayant tendance à cautionner leurs fonds temporairement dans les actions défensives lorsque l'économie est atone et à désinvestir pour investir dans des secteurs plus prometteurs lorsque la reprise économique s'annonce.
Les titres de grandes capitalisations ou blue-chips constituent la crème des actions ordinaires cotées. Ce sont les titres sûrs qui enregistrent depuis des années des bénéfices et dividendes stables. Ils sont émis par de grandes sociétés, bien établie, présentant des situations financières impeccables et ayant souvent des positions importantes ou dominantes dans leurs secteurs d'activité respectifs. Les différents indicateurs économiques et financiers de ces entreprises, servant généralement aux analystes pour évaluer les performances et la santé financière des firmes, deviennent fréquemment les normes selon lesquelles les performances des autres firmes du même secteur d'activité seront mesurées. Cependant, toutes ces entreprises ne se valent pas. Certaines garantissent en permanence un rendement dividendes important, alors que d'autres sont plus proches des actions de croissance. Les titres associés à des sociétés comme L'Oréal, Renault, total, Suez ou Veolia environnement constitue des exemples de Blue-chips classiques. Les titres de grandes capitalisations attirent particulièrement les investisseurs à la recherche d'investissement de qualité en matière de visibilité et de risques, offrant des dividendes décents et un potentiel de croissance respectable. Ils sont souvent utilisés à des fins d'investissement à long terme et, en raison de leur exposition relativement faible aux risques, ils permettent d'obtenir des taux de rentabilité généralement modestes (mais tout est relatif) mais garantis.
Actions de rendement
Certaines actions se montrent simplement intéressantes par les dividendes qu'elle rapporte. Ce type d'actions est appelée action de rendement. La caractéristique essentielle de ses actions et qu'elles rapportent des dividendes récurrents relativement importants par rapport aux actions des autres firmes. Ce sont donc des sociétés dont les besoins de fonds ne nécessitent pas un taux de rétention des bénéfices important. Ces actions sont par conséquent idéalement adaptées aux investisseurs à la recherche de revenus plutôt garantis et élevés ; ils peuvent de plus s'attendre à ce que les dividendes perçus augmentent régulièrement au fil des années, ce qui peut avoir un impact décisif sur la rentabilité de l'investissement. L'inconvénient majeur des actions de rendement et que certaines d'entre elles ne rapportent des dividendes élevés qu'en raison d'un potentiel de croissance limité. En effet, il n'est pas rare que le taux de croissance des bénéfices pour ce type de société soit modeste voire faible. Cela ne signifie cependant pas que ces sociétés ne sont pas rentables ou n'offrent aucune perspective, bien au contraire. Un certain nombre d'actions de revenu figurent parmi les géants de l'industrie européenne ou mondiale.
Action de croissance (growth stocks)
Les actions ayant enregistré de façon continue une croissance de leur activité et de leurs bénéfices (entre 15 et 18 % par an au cours d'une période prolongée, contre 6 ou 8 % pour les autres actions ordinaires) et étant censées, selon toute probabilité, maintenir le cap, sont connues sous le nom d'action de croissance. En règle générale, les sociétés dont les actions présentent cette caractéristique combine une forte croissance de leurs bénéfices à des taux de rentabilité financière élevés. Elle possède également des marges opérationnelles et des flux de trésorerie disponibles suffisamment importants pour respecter leurs engagements vis-à-vis des prêteurs ; le risque est donc limité. Certaines actions de croissance sont également des Blue-chips, présentant donc une croissance de qualité par rapport à des actions plus spéculatives. Les actions de croissance ne rapportent en règle générale que de petits dividendes, voire aucun, si bien que le rendement en dividendes dépasse rarement 15 %. La totalité ou presque des bénéfices est donc réinvestie dans la société pour contribuer au financement de la croissance soutenue. La source majeure de rentabilité pour les investisseurs réside alors dans l'appréciation des cours boursiers de l'action, ce qui n'est pas sans risque. En effet, les cours de ces actions peuvent atteindre des sommets lorsque la conjoncture économique et boursière est favorable, mais lorsque les indicateurs économiques passent au rouge la chute est souvent violente. C'est pourquoi, les actions de croissance attirent en règle générale, les investisseurs à la recherche de plus-values plutôt que de dividendes et prêts à assumer un risque plus élevé.
Actions technologiques
Au cours des 15 dernières années, les actions technologiques sont devenues si importantes sur le marché qu'elles méritent d'être classées dans une catégorie spécifique. Elles représentent globalement le secteur des technologies, pas uniquement ce que l'on a appelé la nouvelle économie. Ce sont des actions émises par des sociétés offrant des produits ou des services ayant trait aux ordinateurs, aux autres matériels informatiques, aux semi-conducteurs, au stockage de données, aux logiciels, aux prestations de services Internet, aux solutions de communication en réseau sans fil... Ces sociétés fournissent des équipements de haute technologie, des systèmes de réseaux et des services en ligne à des entreprises de différents secteurs -- de l'éducation, de la santé, des communications etc. -- aux administrations ou aux consommateurs. De petites entreprises fournissant un service Internet à des multinationales sont susceptibles d'être classées dans la catégorie des actions technologiques. Ce groupe réunit donc que indistinctement des blue-chips, des actions de croissance ou encore des actions spéculatives dont tout le devenir peut-être encore à révéler. Ces actions peuvent offrir des rentabilités très intéressantes, parfois phénoménales, mais ellent impliquent également une prise de risque considérable et correspondent à un profil d'investisseurs très tolérant à l'égard du risque. Par exemple Alcatel, Bull, Cap Gemini, Dassault systèmes appartiennent à la catégorie des actions technologiques.
Actions spéculatives
Les actions qui n'ont pas pas connu jusqu'ici un succès soutenu mais qui offre toutefois un potentiel important d'appréciation du cours de bourse, sont appelées actions spéculatives. Les espérances des investisseurs peuvent être encouragées par l'arrivée d'une nouvelle équipe de direction chargée de reprendre une entreprise en difficulté, par l'introduction d'un nouveau produit prometteur ou simplement par une idée novatrice. Les investisseurs peuvent ainsi être sensibles à une rumeur soulignant qu'une nouvelle information, découvertes ou techniques de production va affecter de façon favorable les perspectives de croissance de la société concernée. Les actions spéculatives sont une classe très particulière d'actions pour lesquelles on enregistre généralement des volumes élevés de transactions, particulièrement lorsque la tendance du marché est à la hausse. En règle générale, les revenus associés aux valeurs spéculatives sont incertaines et fortement volatils. Les cours de ces actions sont sujets à de fortes fluctuations, et elle ne rapporte habituellement aucun dividende. Dans tous les cas, ces actions offrent des perspectives de croissance attirantes et une chance de créer un magnifique revirement sur le marché, mais rien n'est naturellement acquis. La réussite dans ce type d'investissement implique la capacité d'identifier les valeurs gagnantes avant les autres investisseurs est donc naturellement avant que le prix de l'action n'ait substantiellement monté ; la forte volatilité des cours de ce type d'action implique également que l'investisseur doive également être très réactif et ne pas hésiter à vendre les actions lorsqu'il anticipe un retournement durable du marché. L'investissement dans les actions spéculatives implique non seulement une prise de risque élevé, mais également de l'audace et un savoir-faire certain de la part de l'investisseur. Elles intéresseront donc plutôt les investisseurs à la recherche de plus-values importantes, gérant de manière dynamique que leur portefeuille et n'hésitant pas à multiplier les opérations d'achat vente lorsque la situation l'exige.
Actions cycliques
Les actions cycliques sont émises par des sociétés dont les performances sont étroitement liées au niveau général de l'activité industrielle et commerciale. Elles tendent à refléter l'état général de l'économie et à fluctuer à la hausse ou à la baisse selon les cycles économiques. Les sociétés dont l'activité principale est fortement liée aux investissements en équipements industriels ou aux biens de consommation durables, comme l'immobilier et l'automobile, figure traditionnellement dans ce groupe. C'est le cas de Accor, Chargeurs, Michelin, Peugeot, valeo ... Les performances boursières des actions cycliques sont généralement bonnes lorsque l'économie affiche une croissance. Leurs cours boursiers ont tendance à réaliser leurs meilleures performances lorsque le pays amorce une reprise économique et il est préférable de les éviter lorsque l'économie commence à donner des signes de faiblesse. Cette catégorie d'action peut donc convenir aux investisseurs prêts à construire leur stratégie d'investissement en fonction des perspectives économiques et à tolérer l'exposition aux risques engendrée par ce type de stratégie.
Actions défensives
Le prix de certaines actions reste stable ou progresse lorsque l'activité économique générale régresse. Ces actions sont connues sous le nom d'actions défensives. Elles ont tendance à être moins affectées que la moyenne par les fluctuations à la baisse liée aux cycles économiques. La classe des actions défensives comprend les actions de nombreuses sociétés du secteur des services publiques ou de l'industrie, des sociétés du secteur de la distribution et de l'alimentation, mais également des sociétés du secteur pharmaceutique. Les plus connus de toutes les actions défensives, particulièrement dans le cadre de période inflationniste, sont probablement celle des sociétés spécialisées dans l'extraction de l'or. Leur performance remarquable en période fortement inflationniste ; elles attirent également des investisseurs plutôt offensifs et ayant tendance à cautionner leurs fonds temporairement dans les actions défensives lorsque l'économie est atone et à désinvestir pour investir dans des secteurs plus prometteurs lorsque la reprise économique s'annonce.
adil79- Nombre de messages : 1634
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