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23/05/2011,ni optimistes ni pessimistes mais suiveurs et réalistes !

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Message par spootnik Lun 23 Mai - 9:42

Rappel du premier message :

bonjour chers amis et bonne semaine à vous tous


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Message par BOUTGRA Lun 23 Mai - 16:22

Ces étrangers qui se payent le Maroc

La flambée des prix de l’immobilier au Maroc a atteint le point culminant. À l’origine de cette situation, l’intervention des sociétés étrangères et de particuliers qui achètent à tour de bras, des terrains constructibles comme des hectares de terres agricoles. Dans les médinas traditionnelles, ce sont toutes les maisons qui ont un cachet historique qui sont demandées. À Marrakech, la mode des riads n’a pas fait que des heureux, à Fès, à Tanger, partout le phénomène est palpable.

Sur Marrakech, depuis 1999, les Français rachètent riads et maisons traditionnelles de la médina, une mode qui a tourné rapidement à la frénésie. De plus en plus des problèmes liés à ces nouveaux habitants apparaissent. Selon le patron d’une agence spécialisée dans l’immobilier à Marrakech, le marché de l’immobilier est toujours en pleine effervescence.
Au centre, dans les quartiers de Guéliz et de l’Hivernage, le prix moyen des appartements a augmenté d’environ 15% dans le segment «haut de gamme», pour s’établir à un prix moyen de 14.000 Dirhams le mètre carré pour les appartements de revente et à 12.500 Dirhams pour les programmes neufs. Ce segment attire plus les investisseurs ayant pour un but de placement et de rendement locatif (longue durée ou saisonnier). Ce sont essentiellement des Européens et des Marocains de l’étranger revenus investir au pays. Actuellement, c’est le secteur-phare à Marrakech. Dans la construction standard, en périphérie, les prix sont entre 7000 et 8000 Dh (640 à 730 Euros). Dans ce segment, l’augmentation est plus modérée (5 %). Il y a des immeubles soignés, en commercialisation, ciblant une clientèle de cadres marocains, pour habitation ou de placement à long terme.

Frénésie

Dans le secteur des villas, entre 6 et 20 Km de Marrakech, l’offre est plus abondante. Tout d’abord de grands projets où les prix se situent entre 2.500.000 et 23.000.000 de Dh (220.000 et 2.000.000 d’Euros). Les villas proposées sont de différentes tailles dans un périmètre sécurisé. Une offre de sport et de détente est intégrée. Dans ce secteur, les prix ont évolué de 10%. Pour un rendement locatif, de par leur localisation, les prix sont inférieurs d’environ de 50% de ceux du centre. Les terrains sont toujours recherchés, tout d’abord au centre ville où le mètre carré de terrain constructible pour un R+5, est entre 10.000 et 20.000 dirhams.
Comme l’investisseur étranger bénéficie d’avantages fiscaux exceptionnels???: absence de droits de succession, exonération partielle ou totale du profit immobilier sur les résidences principales en cas de cession..., on comprend mieux l’attrait de ce patrimoine. En plus, comme dans tous les pays de l’UE, une convention fiscale avec la France permet par ailleurs d’échapper à la double imposition directe sur les revenus perçus au Maroc.
Ce qui fait que partout au Maroc, les étrangers achètent des terrains et construisent villas, maisons et riads. Si le phénomène de la résidence secondaire pour les étrangers est tout à fait normal, sur la ville ocre, la folie des riads a dépassé toutes les limites imaginables, à tel point que Marrakech est devenue inaccessible pour beaucoup de Français. La ruée est en train de glisser vers d’autres villes traditionnelles comme Fès et tout dernièrement Rabat où tout un quartier dans l’ancienne Médina de Rabat est en train de passer entre les mains des étrangers qui s’installent dans des riads. Pour les Marocains qui ont cédé leur patrimoine à des prix modiques, la plupart ne se rendent compte de la vraie valeur des trésors qu’ils laissent filer entre leurs mains, qu’une fois leur bien vendu. Selon Yahya Bouchama, architecte et spécialiste de l’architecture traditionnelle : «dans la Médina de Rabat, où la superficie est plus petite que Marrakech ou Fès, la ville arrivera rapidement à saturation et la spéculation pourra alors commencer».
À Rabat comme à Marrakech, les problèmes de voisinage avec les nouveaux acquéreurs ont déjà commencé avant même que les nouveaux locataires débarquent de l’Hexagone. Les travaux que les étrangers entreprennent dans les maisons traditionnelles dénotent de la folie des grandeurs. Sous l’œil passif des autorités locales, certains construisent dans le non-respect de la loi. Les travaux causent des dommages énormes aux murs des voisins qui n’ont pas le bras aussi long pour porter plainte chez le caïd du coin. À la médina de Rabat, les habitants d’un quartier parlent même d’une autorisation du caïd pour le travail nocturne, dans une maison achetée par un étranger. Les travaux qui durent depuis le mois de juillet dernier constituent le calvaire quotidien des habitants. La liste des irrégularités ne s’arrête pas, de l’élévation vertigineuse qui cache le soleil aux maisons voisines, à l’endommagement et fissures sur les murs des voisins, sans parler de la défiguration du cadre architectural local.
La formule de bon voisinage traditionnelle en place a été transgressée par les nouveaux arrivants qui ne demandent même pas l’autorisation des voisins mitoyens, selon le mode de construction traditionnelle. Les architectes aussi ont une connaissance quasi nulle des techniques de construction traditionnelle. Ils ne jurent que par le béton qui ne résiste pas au fort taux d’humidité de l’ancienne médina de Rabat proche de la mer. Même chose à Marrakech, le béton n’est pas aussi isolant que la terre et la brique traditionnelle, du coup la climatisation et les cheminées sont utilisées à outrance. A Marrakech, selon un habitant de la ville : «si la frénésie continue, un jour, on verra le commissariat de Djemâa el Fna se transformer en maison d’hôte et les cellules de garde à vue facturées à 2 000 DH la nuitée. Pourquoi pas, puisque Alfred Hitchcock y avait tourné un film».
Sur le moteur de recherche google, dès que vous lancez le mot Marrakech, le premier résultat qui s’affiche sur l’écran est «location de riads et maisons d’hôtes». Comme si toute l’histoire de la ville ocre se limitait à un séjour dans un Riad. D’ailleurs la majorité des riads et des maisons d’hôte appartiennent à des étrangers et des binationaux.
Selon un responsable à la Wilaya de Marrakech, le phénomène des riads a pris de l’ampleur depuis 1999. Actuellement les nouveaux acquéreurs ne se contentent plus d’acheter un riad, certains achètent toutes les maisons environnantes. Dans certains quartiers, il ne reste que la mosquée, le hammam et le four traditionnel, s’ils ne sont pas encore vendus, c’est qu’ils appartiennent à la nidara des habous.
On constate de plus en plus une défiguration du cadre traditionnel de la ville, on ne se contente plus de restaurer, c’est un autre style qui est en train de naître qui n’a rien à voir avec l’architecture traditionnelle de la ville.
Ce phénomène a brisé la mixité sociale qui existait dans la médina. Avant on retrouvait un grand riad à côté d’une douiriya et une maison simple. Toutes les classes sociales cohabitaient. Un mécanisme de solidarité fonctionnait aussi. On retrouvait l’artisan, le commerçant, le juge… Actuellement, ce système social a été brisé.
Une autre particularité a été transgressée, toutes les maisons traditionnelles n’avaient pas de fenêtres sur la rue, elles donnaient sur la cour intérieure. Actuellement, tous les riads ont des fenêtres sur la rue. En plus des terrasses qui étaient avant inaccessibles, personne n’était autorisé à y faire des travaux sans l’accord de ses voisins, aujourd’hui sur les terrasses, c’est tout un univers qui s’est installé avec piscine, pergola, tente… Selon une source bien informée, en 1997, la Wilaya de Marrakech avait proposé au ministère du Tourisme via le ministère de l’Intérieur une réglementation des maisons d’hôtes et riads. Des particuliers vivant en France louent les riads de l’étranger, il n y a qu’un employé de maison sur place qui va chercher le touriste à l’aéroport, il n’y a aucun registre de séjour qui peut être consulté par la police. Les particuliers qui pratiquent ce genre de location ne payent aucune taxe, pire encore ils font de la concurrence déloyale à ceux qui payent les impôts et taxes touristiques.
Les maisons d’hôtes autorisées sont régulièrement contrôlées par les autorités. En 1997, il y avait plus de 300 maisons d’hôtes à la médina. Aujourd’hui, le nombre a été multiplié par quatre. Le phénomène de l’installation des étrangers à Marrakech n’est pas nouveau. Depuis 1979, un Américain qui possèdait une galerie d’art, avait élu domicile dans l’ancienne médina, au quartier Rmila. La «Maison Arabe» était un des premiers restaurants à ouvrir dans la ville, mais depuis lors, tout a changé.

Des vivants
et des morts

Aujourd’hui, le seul bout de terrain nu qui reste à la médina, est un petit cimetière à Boutoueil. Le cimetière de Marrakech de Bab Doukala se trouve actuellement au cœur de la ville, sera-il un jour convoité par la «mafia» du bâtiment comme dans toute la ville ? Les terrains des habous dans la ville ne manquent pas. Sur certaines parcelles, la nidara des habous de Marrakech avait construit des immeubles dans les années quatre vingt avant la flambée des prix. Certains craignent aujourd’hui que les quelques mètres concédés aux morts soient convoités tôt ou tard au nom du développement touristique. Les morts seront-ils délogés ailleurs, les vivants n’ont-ils pas la priorité sur les morts ?
Le scandale de la passation au privé de l’hôtel Essaidi nous en dit long sur la spéculation foncière et la corruption au sein des instances locales à Marrakech. Ironie du sort, le pacha El Glaoui, ancien gouverneur de la ville à l’époque coloniale, vient de marquer un point, 60 ans après sa mort, contre son ennemi juré à Marrakech, le parti de l’Istiqlal. Le pacha El Glaoui avait promulgué un arrêté dans les années trente, pour la restitution après 75 ans d’exploitation des biens achetés par des étrangers à Marrakech, l’hôtel Essaidi et son casino avaient été restitués à la municipalité de Marrakech, il y a quelques années dans le cadre de cette loi. Aujourd’hui, la société civile à Marrakech appelle à promulguer une loi pareille. Le PJD appelle ouvertement à instaurer un cadre légal. Il y a quelques semaines de cela, plus de 500 personnes avaient manifesté devant le palais de la municipalité de Marrakech pour dénoncer le manque de transparence dans la privatisation des biens publics à Marrakech. Selon une source officielle à Marrakech, parmi les irrégularités recensées dans l’ancienne médina se trouve le non-respect de la hauteur réglementaire. Certains riads reconstruits bloquent les rayons de soleil sur les maisons voisines. Le cas le plus flagrant, nous l’avons rencontré à Rabat non loin de la rue des consuls, où un nouvel acquéreur d’une maison traditionnelle, bardé de recommandations en tout genre mais sans autorisation aucune, a tout rasé et construit, défigurant ainsi toute une rue, sans parler des dommages infligés aux murs des maisons voisines. Les habitants du quartier se demandent d’ailleurs sur quels critères, la municipalité laisse ce genre de pratiques se propager, surtout que Rabat ne connaît pas encore la folie des grandeurs de Marrakech.

Réactions

La question de «cette invasion» programmée inquiète au plus haut point les citoyens et la société civile, alors que du côté des politiques, c’est le silence radio. Si le PJD affiche ouvertement une position claire face à ce phénomène, les autres partis politiques n’osent même pas soulever le problème. À part les partis de la gauche radicale qui se sont impliqués via leurs militants de Marrakech dans des ONG des droits de l’Homme et les coordinations de lutte contre la hausse des prix. Aucun parti n’ose faire campagne sur ce sujet. Selon Ali Lotfi, membre du bureau politique du parti socialiste et secrétaire général de l’Organisation démocratique du travail : «il est difficile de faire campagne pour les municipales ou les législatives sur ce sujet. La majorité des habitants de ces quartiers sont dans le besoin et espèrent tous tirer profit de la transaction en cédant leurs demeures à des étrangers». Pour l’USFP, le parti n’a pas soulevé cette question. À quelques mois des élections législatives, un groupe de cadre du parti avait envisagé de soumettre cette question au débat.
Finalement, la question n’a pas été débattue, selon Taha Balafrej, membre du Conseil national de l’USFP?: «la classe moyenne Marocaine doit prendre ses responsabilités et intervenir pour conserver ce patrimoine au lieu de le laisser aux mains des étrangers. Il faut signaler que l’intervention des étrangers avait permis de sauver les maisons en ruine. En France, les Anglais font la même chose que les Français à Marrakech».




La mafia s’installe à Marrakech

L’affaire Pierre Henry Martzloff, avait secoué la communauté française de Marrakech en 2006. Le démantèlement de ce réseau spécialisé dans le crime organisé à l’échelle internationale avait permis la saisie de 23 véhicules de luxe sur plus de 300 circulant au Maroc. 108 cachets humides de préfets, maires, conseillers et gradés en douane de différents pays, des plaques d’immatriculation, des certificats d’admission temporaire, des permis de conduire, des cartes d’identité et des passeports étrangers vierges et des statuts de sociétés écran, ont également été saisis. C’est un agent immobilier, de nationalité française, qui avait déposé une plainte contre P.H. Martzloff pour escroquerie. Le réseau comprendrait un Algérien, 14 Français, un Allemand, deux Asiatiques, deux Portugais, deux Espagnols et 9 Marocains. Près de 300 voitures de luxe, circulent dans le royaume sous une fausse identité. Elles ont été volées à l’étranger et admises dans les règles de l’art au Maroc où elles ont été écoulées à des prix forts sans aucune inquiétude.




Des chiffres qui en disent long

Chaque année, quelque 600 000 touristes français séjournent à Marrakech, avec une augmentation de 18% par an. Plus de 4300 Français, sur un total de 32 000 immatriculés au Maroc résident officiellement à Marrakech. Le nombre de Français non inscrits au consulat de France de la ville est estimé à près de 2.000. Face à cette situation, le groupe scolaire français Victor Hugo/Auguste Renoir, où sont scolarisés quelque 1400 élèves, français et marocains est arrivé à saturation. Cette déferlante étrangère a aussi son lot d’incidents notables. Plusieurs Français sont actuellement détenus à Marrakech pour divers motifs et trois homicides ont été signalés en 2007. À ce jour, 700 riads de la médina auraient ainsi été retapés, dont 400 sont devenus des maisons d’hôtes. 500 riads de la ville sont passés aux mains d’étrangers. Attirés au début par les prix bas, entre 150 000 et 600 000 Euros à l’origine pour des maisons de 150 à 400 mètres carrés. La flambée des prix a atteint aujourd’hui les limites du raisonnable.




Des maisons closes de luxe

Plusieurs cas de tournage de films pornographiques et des réseaux de prostitution de luxe ont été démantelés par les services de police à Marrakech. Les cas de pédophilie et d’abus sexuels sur des enfants ont été signalés aussi. Sur ce registre, l’antenne de Marrakech de l’association «Ne touche pas à mon enfant» mène une lutte sans merci contre ce phénomène. L’avocat de l’association,
Me Errachidi, se porte volontaire pour représenter les familles des victimes de la pédophilie dans la ville. Le cas le plus connu est celui de Jack Henri Soummere en 2006. Selon Khalid Cherkaoui Semmouni, coordinateur du COCASSE (Coalisation Contre les Abus Sexuels sur les Enfants) «depuis que la société civile s’est mobilisée contre le phénomène de la pédophilie et du tourisme sexuel, les étrangers impliqués dans ces délits ne sont plus relâchés facilement, ils écopent désormais de lourdes peines de prison. Mais pas si l’affaire n’est pas médiatisée».
Dégâts collatéraux

De l’aveu même du maire de Marrakech, Omar Jazouli, la ville est devenue aussi chère que Paris. La plupart des acteurs économiques ne respectent aucune éthique en matière de prix. Beaucoup de restaurants ont augmenté considérablement leurs prix. Certains restaurants marocains vendent le couvert entre 800 et 1200 dirhams. La même tendance à la hausse est observée dans les cafés où un cappuccino coûte 35 dirhams. Les hôtels ne sont pas en reste, les touristes européens paient 500 euros pour la semaine en demi-pension, les Marocains déboursent jusqu’à 2.200 dirhams par nuit, sans aucune garantie quant à la qualité des prestations. Le pire, c’est que même les hôtels non classés de Djemâa El Fna facturent la chambre à 250 DH pour une qualité de service zéro.



3Questions à Abdelaziz Rabbah*
«Les Marocains sont tentés par l’argent des étrangers»

L.G.M. : Quelle est la position du PJD sur la question de l’achat massif des étrangers du patrimoine des anciennes médinas au Maroc ?
Abdelaziz Rabbah : C’est une question que nous considérons au PJD comme un grand dossier, car elle touche à un patrimoine national qu’il faut préserver et promouvoir. Nous n’avons pas d’objection sur l’installation des étrangers au Maroc, mais quand il s’agit de patrimoine culturel, il faut que des règles soient instaurées, un cadre juridique pour règlementer ce phénomène.
On ne peut plus laisser cette anarchie où n’importe quel étranger peut acheter ce qu’il veut. Après Marrakech, la frénésie va se diriger vers d’autres villes : Meknès, Fès, Ouarzazate, Zagora… Il se peut que des étrangers qui s’installent à Marrakech ou ailleurs, appartiennent à des réseaux d’intelligences ou à des sectes. La majorité du patrimoine architectural se trouve dans des quartiers populaires qui sont caractérisés par la pauvreté et le conservatisme. Cette situation de besoin peut inciter les étrangers à en abuser pour l’incitation à la débauche. Le Maroc gagnerait beaucoup en mettant un cadre juridique qui encadre l’installation des étrangers dans les médinas.

Comment alors, développer un tourisme responsable ?
Au Maroc, nous voulons développer le tourisme à grande valeur ajoutée : le tourisme d’affaires, culturel. Le Maroc ne doit pas permettre de céder son patrimoine à des étrangers car il est un élément essentiel dans le développement de ce genre de tourisme. `Il y a plusieurs façons pour préserver le patrimoine, comme le partenariat avec les secteurs privés au Maroc, la subvention pour la restauration du patrimoine architectural ce qui permettrait de développer un tourisme responsable à grande valeur ajoutée. D’autant plus que la majorité des étrangers qui achètent des riads les aménagent d’une façon qui n’a rien à voir avec le patrimoine.

Et qu’en est-il de la responsabilité des élus, des conseils des villes, des autorités en matière de respect de l’architecture ? Plusieurs nouveaux acquéreurs commettent des infractions.
La responsabilité est tout d’abord gouvernementale, celle du ministère du Tourisme, de la Culture et de l’Intérieur. Il faut une politique générale pour ces quartiers qui incarnent toute une histoire et une civilisation. Le gouvernement doit avoir une vision, un programme. C’est la responsabilité des acteurs locaux, des élus, de la société civile, des partis politiques. Il faut engager un débat responsable sur cette question. Les décideurs de la ville de Marrakech doivent avoir une vision pour l’avenir de la médina.
C’est normal que les habitants de ces quartiers qui ont été délaissés depuis longtemps, soient tentés par l’argent des étrangers. Si on avait une politique nationale couplée à une politique locale, les propriétaires des maisons traditionnelles reconnaîtraient la vraie valeur de leur patrimoine.

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Message par BOUTGRA Lun 23 Mai - 16:27

Taourirt : Des indiens Investissent 8 millions de dollars dans un projet minier

([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - La société indienne Gujarat Fluorochemicals annonce un investissement de 8 millions de dollars dans un projet d'exploitation minière dans la région de Taourirt. La société envisage de construire une unité intégrée d'extraction et de transformation de l'acide fluorite, une des composantes essentielles dans la fabrication de l'acier et du verre optique notamment les lentilles XLD (Extra low dispersion) utilisées pour les caméras et les télescopes. Ce projet, qui prévoit la production de 40.000 tonnes par an de cette matière, va contribuer à la création de quelque 150 emplois directs. A noter que Gujarat Fluorochemicals Limited, qui compte plusieurs projets communs en Chine et aux Etats Unis, a une valeur de marché avoisinant 1 milliard de dollars. La société figure dans la liste des 100 meilleures entreprises indiennes établie par le cabinet Ernest & Young.
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Message par BOUTGRA Lun 23 Mai - 16:30

La croissance s'est établie à 4.6% au premier trimestre
La valeur ajoutée agricole en hausse de 4,7% et le PIB non agricole de 4,5%. Les exportations industrielles dopées par le phosphate et le textile. La consommation des ménages progresse de 4,8%. Une prévision de croissance de 4,5% au deuxième trimestre en cours.


Sous l’effet d’une dynamique agricole porteuse, alors qu’elle avait baissé en 2010, l’activité économique est repartie à la hausse, selon les calculs effectués par le Haut commissariat au plan.
En effet, le PIB sur les trois premiers mois de 2011 a progressé de 4,6%, contre 4% à la même période de 2010 et contre 2,8% au trimestre précédent, c’est-à-dire le quatrième trimestre de 2010 (voir graphe). Ce résultat proviendrait d’une hausse du PIB non agricole de 4,5% et d’une augmentation de la valeur ajoutée agricole de 4,7%.
L’activité non agricole est tirée principalement par le secteur tertiaire, et certaines branches du secteur secondaire, notamment le BTP et les mines. Dans le secteur tertiaire, c’est le transport qui, en liaison avec la nouvelle donne agricole, a continué un dynamisme qu’il avait déjà enregistré un trimestre auparavant. Sa valeur ajoutée a en effet progressé de 2,2% au lieu de 1,7% au quatrième trimestre de 2010. Le transport et le commerce étant intimement liés, ce dernier a également évolué favorablement. Mais le point positif, c’est surtout la bonne tenue des activités touristiques dont on aurait pu penser qu’elles pâtiraient des événements qui ont secoué (et secouent encore) la région : les nuitées ont augmenté de 7%, les arrivées de 6% et les recettes voyages de 6,9%. En revanche, pour le deuxième trimestre, et peut-être aussi pour le troisième, les perspectives paraissent moins prometteuses, selon les anticipations des professionnels qui tablent sur une baisse des réservations, notamment dans le tourisme d’affaires et l’incentive. Les raisons de ce pessimisme sont connues, nul besoin de s’y étendre.
Dans le secondaire, le secteur des phosphates, qui a terminé l’année 2010 avec un chiffre d’affaire à l’export en hausse de 97%, aborde 2011 sous de bons auspices, en raison de la forte demande mondiale (Brésil, Inde, Etats-Unis, notamment) et de hausse des prix qui en découle. Selon les données de l’Office des changes, les ventes de phosphates et dérivés au premier trimestre de 2011 ont augmenté de 55% à 10,2 milliards de DH par rapport au trimestre correspondant de 2010. Le textile, lui aussi, présente des chiffres flatteurs avec des exportations dont la valeur a augmenté de 15,4%.

Reprise du BTP : +11,5% pour les ventes de ciment

L’activité dans l’énergie, en revanche, s’est ramollie en comparaison avec le dynamisme qu’elle avait affiché en 2010, alors même que la consommation est en hausse. Les raisons de ce repli sont liées à la forte hausse des matières premières énergétiques sur le marché international ; d’où le ralentissement (+2,4 % au lieu de +7,1%) de croissance de la production électrique, notamment celle issue des centrales thermiques, fonctionnent au fioul et au gasoil, ainsi que le fléchissement de la production de raffinage. D’ailleurs, conséquence de la hausse du baril de pétrole, les importations de brut (destinées justement au raffinage) ont baissé de 7,8% en volume, tout en s’étant appréciée de 19% en valeur.
Toujours dans le secteur secondaire, le BTP paraît sortir progressivement du marasme dans lequel il était plongé depuis deux ans. Cela apparaît au travers de l’amélioration du baromètre de cette activité, la reprise des ventes de ciment : 3,75 millions de tonnes de ciment ont été vendues à fin mars 2011, soit une hausse de 11,5% par rapport à mars 2010. Tout le monde le dit, en particulier les professionnels du secteur, ce regain d’optimisme est à mettre sur le compte de la relance de la production du logement social.
Le secteur primaire, lui, présente des perspectives favorables, notamment en matière de céréales dont la récolte annoncée est de 87,6 millions de quintaux. Les autres activités du secteur primaire ont des profils plutôt contrastés, du moins à en juger par l’exportation de leurs produits. En effet, les exportations de crustacés, mollusques et coquillages ont augmenté de 23,3% et celles des fruits frais de 27,5%. Par contre, les exportations d’agrumes, de pommes de terre et de poissons frais ont baissé respectivement de 6,1%, 77,6% et 11,1%.
Mais, ne l’oublions pas, la bonne tenue de l’activité, qu’elle soit primaire ou autre, n’est pas fondamentalement déterminée par les seuls marchés extérieurs. C’est la demande interne, pour l’essentiel, qui tire la croissance économique. Selon les estimations du HCP, en effet, la consommation finale (ménages + administrations publiques) au premier trimestre 2011 aurait évolué de manière soutenue. La consommation publique, en liaison avec la hausse des dépenses de fonctionnement (ce qui est bon pour le PIB ne l’est pas forcément pour les finances publiques), a augmenté de 3,1% et celle des ménages de 4,8%. La modération des prix à la consommation (+1,6%, contre 2,2% le trimestre précédent) et bien sûr la disponibilité de produits agricoles y ont fortement contribué ; les transferts des MRE marquant néanmoins une quasi-stagnation sur le premier trimestre (+0,8%). Il faut signaler ici que l’indice de confiance des ménages (ICM) du HCP a baissé (-1,7 point) par rapport à son niveau du premier trimestre 2010, même si par rapport au quatrième trimestre de 2010, il a au contraire crû de 3,7 points (voir encadré).

Investissements étrangers en baisse de 5%

Enfin, l’investissement, autre variable de la demande interne, aurait également évolué favorablement, à en juger notamment par les importations de biens d’équipements industriels (+11,2%) et les ventes de ciment (+11,5%). Le HCP estime, ainsi, à 4,7% la hausse de l’investissement, approché par la formation brute du capital fixe (FBCF).
Cette dynamique d’ensemble devrait se poursuivre à peu près au même rythme au cours du deuxième trimestre de 2011, toujours portée par les activités agricoles, le secteur tertiaire et le BTP. La croissance globale, selon les anticipations du HCP, serait ainsi de 4,5% (quasiment au même niveau qu’au premier trimestre) et la croissance non agricole également de 4,5%. Mais il faut insister là-dessus, ce ne sont là que des anticipations, car les perspectives de croissance pour les activités touristiques ne sont pas claires, c’est le moins qu’on puisse dire. Et on le sait, les retombées du tourisme ne concernent pas que les comptes extérieurs, via les recettes de voyages, mais également toute une kyrielle d’autres activités : artisanat, commerce, transport, etc.
S’agissant des comptes extérieurs justement, ils ne sont pas brillants sur ces trois premiers mois de 2011 : le déficit commercial a atteint 42,9 milliards de DH, en hausse de 24,7% par rapport au trimestre correspondant de 2010, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers sont en baisse de 5,5%, les recettes des MRE, on l’a dit, sont presque en stagnation (+0,8%) et, conséquence logique, les avoirs extérieurs nets sont en baisse de 3,3%. Connaissant l’état de l’économie mondiale en ce moment et le niveau de performance des exportations marocaines, la situation des échanges extérieurs n’étonne plus ni ne surprend. Mais cela n’empêchera pas forcément que la croissance soit bonne...
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Message par Tarik Lun 23 Mai - 18:13

M.C. a écrit:
Tarik a écrit:sna scratch

pourquoi tu n'es pas content ?
toute une séance au vert , du jamais vu depuis mars 2011, tu devrais être content......sauf si tu as vendu.
j attendais 35 dhs pale
Tarik
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Message par Invité Lun 23 Mai - 18:15

البنك الشعبي المركزي يضخ 5،3 مليار درهم في البنوك الشعبية الجهوية الإثنين، 23 ماي 2011 14:56 موقع لكم اتفقت الدولة ومجموعة البنك الشعبي على تفويت نسبة 20 بالمائة من رأسمال البنك الشعبي المركزي لفائدة البنوك الشعبية الجهوية بمبلغ 5،3 مليار درهم. وبذلك، ستصبح البنوك الشعبية الجهوية المساهم المرجعي في البنك الشعبي بامتلاكها نسبة 40 بالمائة من رأسمال البنك الشعبي، في حين تمتلك الدولة والبنوك الشعبية الجهوية معا غالبية رأسمال البنك الشعبي المركزي. وتهدف هذه العملية، التي تم التوقيع عليها اليوم، إلى تعزيز التناسق بين مكونات القرض الشعبي للمغرب وتقريب بنيته التنظيمية من المعايير التي تتبعها كبريات المجموعات الدولية ذات الشكل التعاوني وتدعيم الارتباط الوظيفي والتنظيمي بين هيئات القرض الشعبي للمغرب. وأكد صلاح الدين مزوار وزير الاقتصاد والمالية، خلال ندوة صحفية، أن هذه العملية تروم تعزيز دور الأبناك الجهوية ومواكبة إعادة هيكلة المؤسسات المالية بالمملكة. وأشار إلى أنها تندرج أيضا في إطار التدابير الكفيلة بالنهوض بدور الأبناك الشعبية الجهوية في مواكبة ورش الجهوية المتقدمة. ومن جهته، قال رئيس اللجنة المديرية للقرض الشعبي محمد بنشعبون إن هذه العملية، التي تشكل "منعطفا تاريخيا في مسار البنك الشعبي المركزي" تجعل من الأبناك الشعبية الجهوية مساهما مرجعيا بالبنك الشعبي المركزي وتسمح للقرض الشعبي بالمغرب من تعزيز طابعه التضامني. وأضاف أن هذه العملية ستساهم أيضا في تكريس الطابع الجهوي للمجموعة من خلال تواجد أبناك في الجهات، وتسمح باتخاذ القرارات على مستوى الجهات وتقوية انخراط المجموعة في تمويل النسيج الاقتصادي الجهوي. وأكد بنشعبون أن تنفيذ هذه العملية ستتم من خلال تفويت الدولة ل 20 بالمائة من رأسمال البنك المركزي الشعبي وتوزيعها على 10 أبناك شعبية جهوية في حدود 2 بالمائة لكل واحد منهم. وأبرز أنه بالموازاة مع ذلك، ولمواكبة البنية الجديدة لرأسمال البنك الشعبي المركزي, يعتزم هذا الأخير الزيادة في رأسماله بنسبة 10 بالمائة من خلال عرض عمومي للبيع في البورصة و5 بالمائة مخصصة للمستخدمين.وأضاف بنشعبون أن البنك الشعبي المركزي سيقوم في مرحلة قادمة بإدماج إحدى المؤسستين، وطنية أو أجنبية، في رأسمال البنك بحصة تتراوح مابين 5 و15 بالمائة. وتعد الأبناك الجهوية الشعبية أبناكا تضامنية في رأسمالها المملوكة من طرف زبنائها، وتهدف إلى المساهمة في التنمية الاقتصادية والاجتماعية في الجهات وتعبئة المدخرات وترويجها على مستوى الجهات المتواجدة بها.

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Message par Azzam Lun 23 Mai - 22:11

Tarik a écrit:لا لله الا انت سبحانك اني كنت من الظلمين اشهد ان لا له الا الله محمدا رسول الله

je ne peux pas laisser passer,merci de corriger ,je n'ai pas l'Arabe sur mon clavier,je vois 2 erreurs
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