vendredi 3 juin 2011

Rappel du premier message :

joumouaa moubaraka.

salam alaikom les amis

mabrouk mabrouk alina waw ca m a rappelé mexico 86
bravo

Vive le Maroc ténacité, intelligence et fair play
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Vive le Maroc !
One Two Three Viva L'Algérie ! One Two Three Four le Maroc est le plus fort !!!
Mabrouk

Les joueurs de Poker plus talentueux que les traders

5 minutes à comprendre, toute une vie pour la maitriser. Le Texas Hold’em, la plus populaire des variantes du poker, a le bénéfice de la simplicité, mais ce n’est pas pour autant une garantie de succès, rappelle cet adage. Un nombre restreint de joueurs parvient à en faire son gagne pain, en enregistrant des performances comparables voire supérieures à celles d’autres professions financières (traders ou gestionnaires), révèlent de récents travaux [1].

Doyle Brunson et Pamela Anderson


La grand-messe, le World Series of Poker (WSOP)
Le World Series of Poker et ses 57 tournois est la grand-mess du poker, qui culmine lors du Main Event, dont le vainqueur peut espérer gagner 9 millions de dollars. 32.000 participants y ont tenté leur chance en 2010, et parmi eux des légendes des tables, telles Doyle Brunson (photo), un dur à cuire habitué des séances marathons... Les chercheurs ont analysé les performances de tous ces joueurs. Le contraste est flagrant entre un nombre limité de très bons joueurs (2%) et la grande masse constituée de perdants presque structurels, mais qui, on l’espère pour eux, prennent au moins du bon temps. Ainsi, les 720 meilleurs joueurs ont enregistré des rendements sur investissement de 30,5% en 2010, et notamment à l’occasion du main event qui attise toutes les convoitises. En revanche, tous les autres sont dans le rouge, avec une contre-performance de -15,6%. Ces différences de rendement sont statistiquement significatives et s’expliquent par le talent et non pas par la chance.

De la chance au talent
Ces perles du Poker sont à priori identifiables par les parieurs comme le sont les bons gérants par les sélectionneurs de fonds. Des magazines comme Bluff, Card Player, ou des sites tel Pokerpages.com établissent leur propre classement des joueurs les plus doués. Il s’avère que c’est le classement des 250 meilleurs joueurs conçu par Bluff qui est le plus fiable : ses membres peuvent espérer des rendements de l’ordre de 36%. La proportion de très bons joueurs, autour de 2% (720 rapportés à 32.000) est comparable à celle des très bons traders et gestionnaires, à la différence qu’ils ne prélèvent, eux, aucune commission à d’éventuels clients...

Points communs entre le trader et joueur
Concentration, maîtrise de ses émotions, calcul, sens de la psychologie. Autant de qualités indispensables au trader et au joueur. Ce dernier gère dans la durée son capital (jetons) avec un risk management voisin de celui d’un trader. Comme dans le trading, on constate que les meilleurs joueurs de poker n’affichent pas des taux de succès (pourcentage de parties gagnées) très importants : les plus doués gagnent 55% de leurs matchs. Mais c’est amplement suffisant pour leur assurer de confortables gains.

Un exemple de « trader-écumeur de Casinos »
Un des meilleurs traders de sa génération, Blair Hull, aujourd’hui retiré, écuma les casinos dans les années 70 avant de lancer son hedge fund. [2]. Adepte du Black-Jack, il apprit sur les tables la rigueur, la gestion des risques et la discipline qui allaient le rendre riche… mais il apprit aussi à compter les cartes, ce que les casinos ne pardonneront jamais à son équipe, dès lors interdite d’accès. "Que vous jouiez au black jack ou que vous fassiez du trading, votre capacité à gagner dépend de votre avantage en terme de probabilité et du nombre de fois où vous pouvez jouer avec cet avantage. L’expérience d’enregistrer de longues périodes de pertes et de garder foi en mon système a été déterminant pour ma carrière future dans le trading. Au Black-Jack, vous devez en passer par là même si les probabilités sont avec vous. Quand cela se produit, vous devez couper votre mise pour éviter la ruine. Si vous perdez la moitié de vos fonds, vous devez diviser par 2 la taille de vos paris ».

Marchés = casinos ?
C’est un parallèle courant chez les détracteurs des marchés qui les imaginent comme un immense casino rassemblant des milliers de tables de joueurs. Une comparaison en partie fondée si l’on postule que les chances de succès à l’une des tables influencent l’échec et le succès à d’autres tables. C’est la fameuse interconnexion des différents marchés (actions, devises, obligations...) où ce qui survient sur l’un influence les autres. Autres postulats, les joueurs peuvent changer et quitter de table à tout moment et moyennant un coût de transfert (coûts de transactions). Ils le font si les risques sont jugés trop importants ou à l’inverse si les perspectives de gains ne sont pas assez attrayantes. Ils peuvent aussi s’associer à plusieurs ou jouer en solo, les marchés étant souvent le théâtre de coalition d’intérêts plus ou moins tacites et explicites (mouvements moutonniers, raids coordonnés...). Ils sont aussi susceptibles de jouer plusieurs parties différentes à la fois pour les meilleurs d’entre eux. En effet, certains traders et fonds (hedge funds) traitent sur plusieurs marchés et actifs (obligations, actions…). Toutes ces tables fonctionneraient 24 heures sur 24, avec des roulements d’équipe, car c’est bien connu les marchés ne s’arrêtent jamais.
Les banques centrales pourraient jouer le rôle de gendarme (éviter la triche à la table) et assurer la « liquidité » en endossant le rôle de la « banque » du casino : elles fourniraient des jetons (crédit) en fonction du risque de chaque joueur et de ses garanties (collatéral). Complication supplémentaire, certains joueurs (banques) endossent aussi le rôle de fournisseur de liquidités à côté du Casino, qui reste toutefois le prêteur en dernier ressort.

Faire sauter la banque
A la différence du casino, qui a comme unique objectif de gagner de l’argent, la banque centrale est surtout préoccupée par le bon déroulement des parties : pas trop de volatilité ni de paris trop forts et concentrés sur quelques tables qui mettraient en péril la compétition (risque systémique). Faire sauter la banque, mais au sens propre, sonne en théorie la fin des jeux et la fermeture définitive. Mais la faillite de Lehman Brothers a montré que tous les joueurs ne sont pas logés à la même enseigne. Les marchés sont les seuls casinos qui doivent s’assurer contre les risques de pertes de leurs plus fidèles et plus importants clients.


Photo : Ethan Miller / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
NESSIM AIT-KACIMI

Les amis je suis heureux !!!!!
Je parie que le 20 février ne peut rassembler le quart des vrais marocains qui étaient hier dans les rues jusqu'à 6h du matin. Une boufé de nationalisme, ça faisait très longtemps.

spootnik a écrit:Les amis je suis heureux !!!!!
Je parie que le 20 février ne peut rassembler le quart des vrais marocains qui étaient hier dans les rues jusqu'à 6h du matin. Une boufé de nationalisme, ça faisait très longtemps.

un grand bravo a tous et a toute les marocain

le maroc est le plus beau paye du monde

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UN AVIS Mr SPOOTNIK

Un stop sous le support haussier et laisser courir. Pour l'instant tout porte à croire qu'une simple correction peut se produire jusqu'à 67